Bonjour à tous et à toutes,
Me voilà de retour pour cette série de posts sur mon projet : « Vive l’empereur » d’après un tableau d’Edouard Detaille de 1891, représentant le colonel André Burthe, du 4e régiment de hussards, chargeant à la bataille de Friedland, le 14 juin 1807. Pour son tableau, Detaille avait essayé de coller au plus près de la réalité. L’œuvre est bien connue des amateurs de l’épopée napoléonienne.
Cette figurine est éditée par Gordon Mitchell. Elle pourrait être considérée comme une sorte de double buste : celui du cavalier et également celui du cheval. En voyant cette pièce présentée sur notre forum par Reptor, je n’ai pas pu résister et j’ai contacté dans la foulée Gordon !
Elle est éditée en plusieurs échelles, et je me suis décidé pour le 1/9e.
Je me suis également dit que je présenterai peut-être cette pièce terminée, si je m’en sors honorablement, au concours de figurines de Shanghai en janvier 2022 ! hélas, le concours est toujours repoussé sine die ! Donc, attendons ! mais la motivation de faire de mon mieux était bien présente.
Je vous propose de suivre ici une sorte de compte-rendu de réalisation, plutôt qu’un traditionnel « pas-à-pas ». En effet, je naviguais plutôt à vue, et je ne savais pas trop comment j’allais m’en tirer. Une vraie aventure !
En ouvrant la boîte, quelques éléments créent la surprise. Tout d’abord la taille de la pièce ! jugez-en par la photo. L’encolure et la tête du cheval font 13 cm de haut !
La pièce semble gigantesque. Je me demande si je vais trouver un socle adapté. On constate aussi qu’il y a un très grand nombre de pièces, dont la fonction et la position ne sont pas toujours simple à identifier. Il n’y a pas de notice de montage et je me fie surtout aux photos officielles de Gordon Mitchell pour m’y retrouver.
En regardant le nombre, la forme, la taille et la fragilité des pièces, on se dit qu’une partie du montage va être délicat. Il va aussi falloir bien réfléchir à l’ordre de montage et de peinture, ainsi qu’au positionnement des épingles (pins et autres broches) de montage. Comme les pièces sont grosses et lourdes, souvent en porte à faux, souvent avec des toutes petites surfaces de contacte, et qu’en plus je compte la transporter pour la présenter au concours, je ne pourrais absolument pas me passer des épingles. Déjà un premier défi rien qu’avec cela ! (Et je n’ai même pas encore réfléchi à la peinture !!)
Je compte au total 41 pièces, dont certaines gardent encore tout leur mystère !
Avant toute chose, je commence par un gros nettoyage à l’eau chaude et au liquide vaisselle, pour faire partir les traces de produit de démoulage de la résine. Et dans la foulée, je casse une partie de la garde du sabre ! Ça commence !
Voilà pour un début, suite au prochain épisode !