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| La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama | |
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Auteur | Message |
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ms16
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mer 9 Juin 2021 - 22:17 | |
| - Alain de NIIIICE a écrit:
- Tu as raison...... Mais le vent est-il assez puissant pour soulever queue et crinière ??
... oui ALAIN , vu la position du soldat , d'autre part même au pas la queue est toujours en mouvement . bonne continuation et bravo pour le post très détaillé. |
| | | Logan
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Jeu 10 Juin 2021 - 3:58 | |
| Je découvre ce post fleuve et très bien fait. C'est un super boulot Alain, un grand bravo !... Et +1 pour la crinière et la queue dans le sens du vent, c'est on ne peut plus logique. |
| | | riri13
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Jeu 10 Juin 2021 - 10:39 | |
| Je suis époustouflé par la constance qu'il faut pour réaliser un tel diorama.....chapeau bas l'ami |
| | | Duck
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Ven 11 Juin 2021 - 17:56 | |
| - Alain de NIIIICE a écrit:
- @Joel..... Tu m'as mis le doute, pour le casque..... Bien un casque, à la minerve, également attribué aux dragons..... sans être officiers, confirmé par les photos, page 47, de Liliane et Fred Funcken...." la garde impériale", le tome 2
ou encore : "Le casque des dragons de la Garde de la forme dite encore"a la minerve"avait la bombe penchée vers l'arrière. Il était en cuivre jaune, avec crinière et houppette noires ; son bandeau imitait la peau de panthère et recouvrait la visière...."d'après Dragons de la Garde Impériale : 1806-1814 Bien compris Alain, si je ne m'abuse, il s'agit d'un dragon de la Garde.....j'avais donc mal lu l'historique de ton personnage...Désolé! |
| | | Alain de NIIIICE
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 7 Sep 2021 - 10:07 | |
| La suite ?.... Elle consiste à reprendre crinière et queue du cheval, de l'avis de plusieurs collègues du forum " [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]", afin de donner une touche "dans le vent". Perso, je trouvais que mon cheval donnait l'impression d'avancer très péniblement dans ces steppes blanches. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Une boule de "green stuff", bien malaxée fera l'affaire, suivie d'un léger modelage (ce qui n'est pas ma tasse de prédilection....)pour donner un air dans le vent !!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ainsi que je l'ai présenté, le cheval étant un alezan, la crinière et la queue seront de la même couleur que la robe, ou plus foncé, sans être noir. Un jus acrylique terre ombre foncé sera répandu dans tous les creux et ensuite(une fois sec), suivra la peinture à l'huile. (se rapporter aux teintes utilisées précédemment pour la robe) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Et maintenant, je peux passer à la suite, avec un autre personnage, ou plutôt, deux personnages, gracieusement et sympathiquement remis par un membre du forum de "la figurine historique et fantastique"..... |
| | | Duck
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 7 Sep 2021 - 10:34 | |
| J' attends de voir la suite; le blizzard semble souffler fort, pauvre cheval! |
| | | bono
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 7 Sep 2021 - 11:14 | |
| la touche dans le vent est top Alain, bravo |
| | | Logan
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 7 Sep 2021 - 12:25 | |
| C'est bien mieux comme ça Alain ! |
| | | Taouletta
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 7 Sep 2021 - 12:54 | |
| En effet Alain, c'est mieux ainsi étant donné mouvement de l'uniforme du Dragon. Bonne continuation ! |
| | | Pascal
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 7 Sep 2021 - 15:39 | |
| C'est toujours un vrai plaisir à lire tes posts. Ton travail est remarquable. |
| | | Bran
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 7 Sep 2021 - 21:31 | |
| Bravo pour ta transfo, c'est bien vu et ça fonctionne !! |
| | | alain74
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 7 Sep 2021 - 22:17 | |
| Bel ensemble, bien pensé Bravo Alain |
| | | Alain de NIIIICE
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Lun 29 Nov 2021 - 11:04 | |
| Pas finie, l'histoire......voici la suite avec
CAMARADES D'ARMES [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Un peu d'Histoire, au travers de cette figurine. Le grognard de la vieille garde. Véritable mythe de la légende napoléonienne, la Garde impériale est le corps le plus prestigieux de la Grande armée. Sous le Premier Empire, nulle silhouette n’est plus populaire que celle du grenadier à pied de la Garde . L’habit à longues basques, en drap bleu, collet bleu, revers blancs et parements écarlates est largement ouvert sur le gilet et la culotte en drap blanc. La doublure et les retroussis simulés ornés de poches factices depuis 1810 sont rouges. Le grenadier porte des épaulettes rouges qui distinguent les soldats d’élite. Le plumet rouge complète le bonnet d'ourson (contrairement à ce que montrent souvent les illustrations, le grenadier ne porte pas le plumet sur le champ de bataille). Une plaque en laiton étamé assure le maintien du bonnet sur la tête, elle est ornée d’une grenade et d’une aigle impériale. À l’arrière une pièce de tissu brodée d’une grenade rappelle qu’il s’agit d’une unité spécialisée dans le lancement de la grenade, ce qui nécessite beaucoup de force. Le port de boucles d’oreille est à la mode depuis le Directoire. L’usage se répand dans l’armée sous l’Empire, du simple soldat au maréchal. Dans la Garde, il s’agit de l’une des premières dépenses lors de l’arrivée au corps. Un fil de plomb remplace les anneaux le temps que le soldat puisse se payer des anneaux d’or de trois ou cinq francs. Les premières compagnies de grenadiers, c’est-à-dire de soldats lanceurs de grenades, sont apparues au cours du règne de Louis XIV. Sous l’Empire, bien que l’on n’utilise plus guère les grenades, l’appellation de grenadiers demeure pour désigner des soldats d’élite et de grande taille. Ils sont présents dans l’infanterie de ligne à raison d’une compagnie par bataillon. Ils sont également présents dans la Garde impériale.Le 1er régiment de grenadiers à pied, qui appartient à la vieille Garde, est le plus prestigieux. Les soldats qui composent cette unité ont plus de cinq ans de services, se sont distingués au cours d’au moins deux campagnes et mesurent tous plus de 5 pieds 5 pouces, soit 1,76 m (Séliakus, tambour-major de cette célèbre unité, mesurait 2,30 m !). L’admission suppose aussi une réputation irréprochable sur le plan moral et militaire. Soldat d’élite, le simple grenadier a rang et solde de sergent. Lors des défilés, les grenadiers avancent d’un pas lent et majestueux, affectant l’air sévère et impassible du militaire discipliné. Le dimanche midi, le peuple de Paris se presse aux parades du Carrousel où ils figurent en présence de l’Empereur. Ils sont appelés « messieurs » par le reste de l’armée et leurs succès féminins sont bien connus "La garde était mon trésor d’hommes "(Napoléon à Sainte-Hélène) La Garde impériale est une formation interarmes comprenant des corps d’infanterie, de cavalerie, d’artillerie, du génie, du train des équipages ainsi que des marins. Les plus anciennes unités, issues de la garde des Consuls forment « la vieille garde » et celles qui s’ajoutent tout au long de l’Empire « la moyenne garde » et, à partir de 1809, « la jeune garde ». Ses effectifs passent de 9 798 hommes en 1804 à 56 169 hommes en 1812, ce qui n’est pas sans poser un problème au reste de l’armée qui perd ses meilleurs éléments au profit de la Garde. Armée de réserve de l’Empereur qui en est le chef unique, ses troupes sont toujours bien équipées et ne se battent qu’en grande tenue. Présents sur tous les théâtres d’opérations, les « Immortels » ne sont engagés que lors des phases critiques des batailles, comme à Essling le 22 mai 1809. Leur simple présence en campagne produit un impact psychologique important sur le moral des troupes françaises et sur celui de l’ennemi. D'après une fiche-objet du Musée de l'Armée L'enfant porté. Les cantinières, vivandières et blanchisseuses suivaient l'armée. Les vivandières seules avaient le droit de voyager en famille, ce qui peut expliquer la présence d'enfants. Ces derniers, entre 12 et 15 ans pouvaient être tambours, aides chirurgiens. Il semble en revanche, peu probable que des prostituées suivent les soldats dans la débâcle. D'après Sylvie Briet de "L'Ibé" LA FIGURINE Oui, oui, je me répète, mais c'est à signaler, cette figurine est un don d'un membre du "Forum de la figurine historique et fantastique", abandonnant la période du Premier Empire, en 54 mn, pour se consacrer à la réalisation de ses propres figurines, dans une échelle supérieure. Cette pièce, intitulée "Camarades d'Armes" est une pièce tout métal au catalogue Andrea, déjà assez ancienne, mais qui trouvera sa bonne place dans mon diorama. Je dois reconnaitre avoir une préférence pour ce type de figurine, plutôt que celles en résine..... appréciation tout à fait personnelle [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La préparation de la pièce fut assez rapide. Je pense l'avoir reçue déjà montée par le collègue, quelques éléments, après le sous couchage, sont à replacer par collage. La tête du grognard sera peinte à part et recollée, la peinture de l'ensemble étant réalisée. Le début de la peinture: L’uniforme a connu peu de changement entre 1799 et 1815. Les grenadiers portent un habit bleu avec un plastron blanc, des poignets et des épaulettes à franges écarlates La couleur du pantalon alterne entre blanc et bleu selon la tenue. Par temps froid, un grand manteau bleu est porté, comme dans notre cas, par dessus l’ensemble, à l’exception des épaulettes qui se portent par-dessus. Je vais donc commencer par ce bleu du manteau, d'abord, par une sous couche colorée acrylique. Sur la palette (assiette en carton), je prépare un mélange de bleu de Prusse foncé, de violet et de noir. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La première application passée....... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .... Cette couche de base reste bien brillante, ce qui faut éviter pour la suite à venir. Il est vrai que certaines couleurs, comme ce bleu ou certains rouges ont tendance à la brillance. Qu’à cela ne tienne, un second passage avec, ce coup-ci, un rajout de vernis mat dans le mélange et ce sera OK, bien matifié..... Le mat de cette sous couche étant obtenu, je peux me permettre de passer à la peinture à l'huile. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La palette de couleurs sera, en base du bleu indigo, cassé avec de la terre de sienne foncée et d'un peu de blanc, sans oublier du noir, ainsi qu'une touche de violet. J'applique ce mélange sur l'ensemble du manteau, en jouant sur les nuances, suivant les zones d'ombre et les zones de lumière. Les principales éclaircies seront effectuées sur les bras, la poitrine et les hanches, épaules ignorées (port du jeune tambour.). Les ombres et les creux des plis sont faits avec de l'indigo et du violet. Vous l'aurez compris, je tente d'appliquer la méthode BL. Les contrastes creux des plis et reliefs doivent être assez discrets, l'habit étant de gros tissus bleu foncé. Ces mélanges de peinture (bleu foncé, violet) présenteront, même secs, un certain satiné: le remède à cette brillance: une fois sec en en profondeur, ce bleu recevra un passage de matifiant LetB [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J'ai le choix, pour la couleur du pantalon, ou blanc ou bleu. Je sélectionne un bleu, nuancé par rapport au manteau. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À partir de cette étape, je vais en profiter pour apporter les salissures qui s'imposent sur le bas du manteau et du pantalon. Avant le séchage complet du bleu, à l'aide d'un pinceau usé, j'applique un mélange de terre de cassel, de noir, d'ombre brulée, de sienne brulée, en parties basses des vêtements, pouvant être en contact avec la neige du sol.... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je suis dans une histoire de pantalon ?? Alors, passons au pantalon du jeune tambour, traité en un beige clair, ayant connu toutes sortes d'intempéries.... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je vais tenter la peinture des visages...... acrylique et huile seront utilisées...... Une rude tâche à venir, j'en suis conscient..... C’est tout de même petit, le 54.... surtout celui d'Andréa. Allez, je me jette.... Comme prévu, il sera plus aisé de commencer par le grognard, la tête étant dissociée du corps. Environnement glacial..... donc peu de couleurs chaudes.... Un rose pâle, pratiquement blanc, agrémenté d'un léger jus de bleu fera l'affaire. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Alors que la base est en place, je reviendrai avec divers passages , ce coup-ci, à base d'huile. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le visage du tambour a bien besoin d'être retravaillé.... imperfections autour de l'œil droit, dû à la sculpture, des petits trous visibles au verre grossissant.... Pour parer à cet inconvénient, la grande Catherine Césario m'avait indiqué une technique. Mélanger à la peinture une pointe de talc, pour reboucher ces petits trous..... Affaire à suivre.... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Pour l'instant, je vais laisser en l'état, pour intervenir ensuite.... Les diverses photos du visage du tambour ne me conviennent pas. Il est difficile d'en faire des gros plans, d'autant plus, qu'à l'œil nu, le visage semble correct.... La suite de la tenue de ce tambour en photos. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le pantalon étant peint dans une couleur de beige clair sale, les épaulettes du grognard et la veste du jeune tambour étant effectuées, je vais donc m'orienter vers le tambour, à proprement dit. Tambour d'infanterie 1er Empire. La caisse sera composée du fût, de deux grands cercles, de deux petits cercles de roulage, du timbre, des cordages et des tirants. Le fût en cuivre jaune façonné, HAUTEUR 300 mm et 385 mm de diamètre (le règlement d e1812 indique 370 mm) . Il est placé, à 50 mm du bas, une gâche en cuivre portant une vis en fer garni de son écru en cuivre, destinée à tendre le timbre sur la peau. Cette gâche, fixée par deux rivets en cuivre, a 60 mm (40 mm sur le règlement de 1812) de longueur et 25 mm de largeur (30 mm sur le règlement de 1812). Au côté opposé à cette gâche, il sera placé un crochet fixé par deux rivets de laiton. Ce crochet sera destiné à fixer l’extrémité du timbre. Les grands cercles de caisse en bois de frêne et percés de dix trous à distances égales. Le côté extérieur est laqué bleu et écarlate séparé par un filet blanc ondulé. Le côté intérieur de ces cercles est poli à la pierre ponce. Ils ont, chacun, 45 mm de largeur et 8 mm d’épaisseur (le règlement de 1812 précise 7 mm). Les peaux de caisse sont en veau parcheminé et proportionnés à la dimension de la dimension de la caisse. Celle de timbre est plus fine que celle de batterie. Le timbre sera en corde à boyau de 12 m/m de diamètre et de 1,100 m de longueur. Les cordages qui servent à tendre la peau, seront en chanvre, câblés à neuf brins : ils seront lacés en zig zag, sur le fût, en passant dans les trous ces cercles. La circonférence de la corde est de 6 mm. Les tirants en buffle blanc, ils font 45 mm de largeur dans le haut, 30 mm en bas, vers les extrémités, sur 50 mm de longueur. Ils servent de coulants pour tendre les cordages. Le tambour représenté sera celui de la première photo..... les grands cercles peints en toute simplicité [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je sous- couche en acrylique marron le métal.La couleur laiton jaune du métal sera une peinture à l'huile.Je mélange la poudre de bronze or riche dans une base de marron.Un peu de diluant et c'est parti.... essence de briquet ou même, du vernis satiné peuvent être utilisés. 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Tête placée, fixée, colle à deux composants et petite cheville (morceau de trombone) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Reste à pratiquer la peinture des détails, comme les chaussures, les bandes de protection aux chevilles, aux mains, ainsi que bonnet d'ourson, toque et sacs.... et les ustensiles récupérés. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Cette peinture ayant séché en profondeur, un coup de pinceau de médium à peindre mat est passé pour matifier tout ce qui est tissu. Quelques petites reprises de détails et de précisions sont à revoir. Petite idée de certains éléments déjà traités. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Une suite à venir, avec: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | Taouletta
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Lun 29 Nov 2021 - 11:40 | |
| Cela va constituer un très beau diorama, très émouvant. Je n'étais pas convaincu du bleu au début des photos et finalement le résultat est très bon à mon humble avis. BRAVO Alain ! ! ! Bonne continuation ! |
| | | Duck
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Lun 29 Nov 2021 - 12:23 | |
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| | | Logan
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Lun 29 Nov 2021 - 12:28 | |
| Oui, beau travail Alain ! |
| | | Franky 2
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Lun 29 Nov 2021 - 15:47 | |
| Les figurines penchées pour affronter le vent , ça le fait vraiment et je vois que cela va continuer. Merci pour tout ces détails. |
| | | bono
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 30 Nov 2021 - 9:52 | |
| superbe travail Alain, l'effet voulu est bien là, je sens que tu vas faire encore un diorama terrible ne lâche pas l'affaire mon ami |
| | | riri13
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 30 Nov 2021 - 11:31 | |
| Travail de titan qui mérite le respect....bonne continuation Barbu..... Pour ceux qui ne le savait pas, j'habite maintenant Chalon sur Saône (ma ville de naissance).... C'est plus calme que Marseille mais moins ensoleillé.... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | bono
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 30 Nov 2021 - 12:30 | |
| - riri13 a écrit:
- Travail de titan qui mérite le respect....bonne continuation Barbu.....
Pour ceux qui ne le savait pas, j'habite maintenant Chalon sur Saône (ma ville de naissance).... C'est plus calme que Marseille mais moins ensoleillé.... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] TRAITRE !!! bonne installation et au plaisir de te lire |
| | | ms16
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 30 Nov 2021 - 15:45 | |
| bonne continuation , stakanov était une illusion pas toi |
| | | Alain de NIIIICE
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Dim 26 Déc 2021 - 11:42 | |
| La suite, avec ces figurines..... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Comme déjà signalé, cette pièce, intitulée "Bataille de Moscou, 1812". ancienne figurine d'Art Girona, présente un soldat d'infanterie, aidant un dragon épuisé. Pièce tout métal, bien sûr, 54 mm. Merci aux copains du forum, Alain 74 et Vitruve, qui m'ont permis de situer cette figurine dans la production d'Art Girona et de repérer les éléments qui me manquent, à compléter grâce à ma boîte à rabiots. Cette figurine faisait partie du lot des plus de mille pièces, donc aux CBA d'un collectionneur qui faisait du vide dans ses collections. Je dois partir à la recherche d'un homme de troupe d'infanterie dont le régiment participait à cette retraite. Des corps de soldats russes et français, tombés lors de la retraite de la Grande Armée de Napoléon en 1812 ont été découvert en Russie. Ces 120 soldats, trois probables vivandières et trois adolescents – sans doute des tambours – sont tombés, en marge ou lors de la bataille de Viazma du 3 novembre 1812, deux semaines après le début de la retraite qui culminera peu après dans l'horreur avec la traversée meurtrière de la Bérézina. Les restes ont été mis au jour en 2019 par une équipe d'archéologues russes et français, au sud-ouest de Viazma, ville de 52 000 habitants. Les férus locaux d'histoire ont cru d'abord qu'il s'agissait d'une des nombreuses fosses communes datant de la Seconde Guerre mondiale qui parsèment l'ouest de la Russie. Finalement, une expertise de l'Académie russe des Sciences a établi qu'il s'agissait de victimes de la campagne de Napoléon, principalement âgées de 30 à 39 ans, explique à l'AFP l'anthropologue Tatiana Chvedtchikova. La découverte de boutons métalliques d'uniformes a permis d'établir que certains des défunts "appartenaient aux 30 e et 55 e régiments d'infanterie de ligne et au 24 e régiment d'infanterie légère de l'Armée de Napoléon", explique Alexandre Khokhlov, chef de l'équipe d'archéologues sur place. Retrouvée par hasard, cette sépulture collective est sans doute loin d'être la dernière à découvrir le long de la route de la campagne de Russie, qui a fait plusieurs centaines de milliers de morts. d'après AFP J'ai maintenant mon homme de l'infanterie de ligne (le 30ᵉ ou le 50ᵉ, peu importe, les parties distinctives de l'unité étant recouvertes du manteau.) Et qu'en est-il pour le dragon soutenu ? Voyons un peu l'histoire du 30ᵉ dragon, durant la campagne de Russie: Le régiment fait partie de la division Houssaye avec le 7 e, 23 e et 28 e dragons. Ce sont les seules unités de dragons qui feront la campagne de Russie. Les 28 e et 30 e dragons forment la brigade Seron. Il est à Chemmitz le 5 avril 1812. Affecté au III e corps de cavalerie de Grouchy, le régiment se porte sur le Niemen combat à Vilna et Ebling puis, le 20 juillet, marche sur Smolensk où il participe à une mémorable charge, enfonçant et culbutant les russes. Le 7 septembre 1812 il est engagé dans la bataille de la "Moskova", participe activement à la charge contre les réserves de l’infanterie russe et balaie toute la cavalerie ennemie. Le 30 e dragons sort très éprouvé de cette bataille, mais les actions conjuguées de la grande Armée ouvrent la route de Moscou. Le nom la "Moskova 1812" est inscrit sur l’étendard. Le 19 octobre 1812, les troupes françaises quittent Moscou. C'est ensuite pour le 30 e dragons les combats de Viasma le 3 novembre puis, "la cavalerie n’existant plus", le général Grouchy prend le commandement de la cavalerie démontée. Le 6 janvier les restes du régiment arrivent à Koenisberg. Mon soldat d'infanterie de ligne et mon dragon étant situés, je peux passer à la réalisation de ces figurines. Ensemble tout métal, déjà monté puisque ce sont des figurines de récupération Après avoir vérifié le bon montage, je place la tête du dragon, sur ses épaules et passe une couche d'impression gris clair. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les sous couches colorées des manteaux sont effectuées à l'acrylique, dans les tons de ces corps d'armée, gris- bleu pour l'infanterie et un gris- vert, pour le dragon.Sur ces sous-couches, une peinture à l'huile est appliquée, en prenant soin de respecter les zone d'ombre et de lumière. Pour le bleu, toujours les mêmes bases, bleu hortensia, violet et noir, pour le vert, vert cinabre, brun, bleu, bleu outremer. Des pointes de blanc de titane sont rajoutées à ces mélanges. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il me semble que le moment de passer à la peinture des visages soit arrivé. Cette peinture se fait en plusieurs périodes, le visage déjà placé du soldat de la ligne et, à part, le visage du dragon, ainsi que de son casque. On constate parfaitement la tige fixée pour le bon ajustement et maintien de cette tête. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La tête n'étant pas positionnée, il a été plus aisé de peindre la chabraque de peau de mouton, festonné de rouge et récupérée lors du chemin de retour, pour se protéger du froid. Je profite également pour traiter les pantalons, chaussures et bottes, ainsi que les bandes de protection nouées autour des chevilles. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le bas des manteaux est sali par des traces de terre et de boue séchées. Une teinte plus foncée sera portée sur le bas des vêtements pour donner l'impression d'un tissu humide ou mouillé par la neige. J'ai également traité le couvre-shako. Les shakos étant généralement ornés de pièces métalliques qui demandent beaucoup d'entretien lorsqu'elles sont exposées aux intempéries, et qui risquent de trop attirer l'attention de l'ennemi dans certaines situations de guerre, il était normal d'essayer de remédier à ces inconvénients en recouvrant le shako d'un étui protecteur. D'après Bernard Coppens. Le Couvre-schako C'est un effet de coiffure qui enveloppe tout l'extérieur du shako, et dont l'usage a été, tour à tour ordonné ou abolit.Le couvre-shako, qui depuis la décision de 1812 (17 septembre)a été le mieux approprié à la coiffure des troupes de ligne, et qui était encore reconnu par l'ordonnance de 1818 (13 mai) était en toile noircie, cirée, vernie et employée le lustre en dehors; il était formé de la calotte, du tour et du couvre nuque.Ces 3 morceaux étaient joints au moyen de coutures à revers et fermaient au moyen de cordons… La couture de la calotte et du tour était interrompue de manière à laisser un passage à la tige du pompon.Le tour était ouvert de son côté de droite, afin de faciliter l'introduction du shako dans le couvre-shako.La hauteur du tour du couvre-shako était telle que par devant, il venait appuyer au point de jonction de la visière, et que par derrière, il arrivait, couvre nuque non compris, le long du bas de la forme.Sa longueur était telle que ses bords latéraux croisaient l'un sur l'autre dans une largeur de 20 millimètres mesurée près de la calotte, et de 50 millimètres près de la partie inférieure. D'après le Dictionnaire de l'Armée de Terre. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le fusil: Le fusil modèle 1777 est l’arme principale du fantassin. Modifié en l’an IX et l’an XIII, il a été produit à près de 2 millions d’exemplaires. Sans la baïonnette, il mesure 1,515 m, qui est la taille minimum du soldat pour qu’il puisse facilement charger l’arme par le canon. Dans les unités, les fusils sont marqués à la lettre de la compagnie et au numéro de l’homme, toute autre marque ou personnalisation est proscrite. Dans les premières semaines de son incorporation le soldat apprend à manier son fusil puis à tirer. Chacun doit impérativement savoir l’entretenir et ne pas le perdre sous peine de forte amende. Sur le fusil se monte une baïonnette qui transforme l’arme à feu en arme blanche. Ce fusil sera peint à part.Une fois l'ancienne peinture décapée, je reprends tous les éléments en sous couches colorées à l'acrylique et ensuite, je passe à l'huile. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]De même, la tête et le casque du dragon, peints à part, sont enfin fixés.(colle à 2 composants) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Et le fusil, il faut bien le coller, également, puisque sa peinture est achevée. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cette série de 2 personnages se termine par une recherche concernant le shako.Dois je placer un plumet, un pompon, notre fantassin étant en tenue de campagne ?? Au sommet du shako se trouve un pompon, dit houppette, dont la couleur indique la compagnie : il est vert dans la première compagnie, azur (bleu ciel) dans la deuxième, aurore (orangé) dans la troisième et violet dans la quatrième. Les grenadiers portent un plumet, dit aigrette, rouge et les voltigeurs une aigrette jaune.Les officiers et les soldats rattachés à l'État Major portent des aigrettes et des pompons de couleur blanche. Au cours des années 1808-1809, la tournure du soldat d’infanterie atteint l’apogée du style impérial, telle qu’elle est restée dans les imaginations : le schako, agrémenté d’un cordon et d’une plaque décorative, campe la silhouette. De plus en plus souvent, des jugulaires de cuivre complètent la coiffure. Le chevron de cuir destiné à renforcer latéralement le schako est supprimé. Pendant cette période, l’habit continue son évolution : il se raccourcit, la taille remonte, les revers sont plus échancrés, les retroussis sont factices. Les grenadiers continuent, quand ils le peuvent, à se coiffer du volumineux bonnet de peau d’ours( parfois appelé: ruche à miel)a. Mais le blocus continental rend l’approvisionnement en peaux de plus en plus difficile. D'année en année, l’évolution de la silhouette du fantassin se poursuit : sous la double pression de la mode et de l’économie, l’habit se fait de plus en plus court, étriqué, sans tenir compte du bien être du soldat… Le triangle de drap du fond, qui subsistait au bas des pans, à la jonction des retroussis, disparaît. Plusieurs régiments portent la doublure des pans et les retroussis rouges. Une circulaire du 9 novembre 1810 prescrivait que la plaque de schako aurait la forme d’un losange, avec le numéro du corps, estampé ou évidé, au milieu de la plaque. Cette circulaire supprimait le plumet et le cordon de shako, ornement devenu inutile depuis l’adoption des jugulaires, mais qui continua néanmoins à être porté dans quelques régiments. Une circulaire du 21 février 1811 fixait la couleur des houppettes, qui devaient être rondes, plates, de cinq centimètres et demi de diamètres, et d’un centimètre d’épaisseur, sans numéro : vert foncé pour la 1ère compagnie, bleu céleste pour la 2e, aurore pour la 3e et violet pour la 4e. Le shako est protégé par un couvre-shako, effet dont l’usage tend à se généraliser. Il est le plus souvent de toile cirée noire. Dans certains corps, on y peint des attributs régimentaires ou de compagnie. Les grenadiers et les voltigeurs ne portent généralement pas l’aigrette prévue par le règlement de 1812 ; le pompon à flamme, rouge pour les grenadiers, vert, pour les voltigeurs, y est substitué. Les voltigeurs devaient porter le même shako que les fusiliers, mais dans la pratique, ils portèrent souvent des shakos agrémentés de chevrons jaunes, dans la même disposition que les grenadiers. De même, ils conservèrent l’épaulette verte, le plus souvent à tournante jaune. L'histoire autrement D'après Bernard Coppens Je le tiens, mon voltigeur, avec son pompon à flamme vert..... Mon pompon sera de fabrication maison, n'en n'ayant pas trouvé dans ma boite à rabiots.....et pourtant, elle en contient des pièces, cette boîte !!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Peinture verte acrylique et c'est tout bon [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Me voici arrivé au terme cet ensemble de 2 figurines et peux passer à la suite avec....... une affaire à suivre...... |
| | | Franky 2
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Dim 26 Déc 2021 - 12:22 | |
| Encore un beau duo tout à fait dans l'ambiance! |
| | | ms16
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Dim 26 Déc 2021 - 12:24 | |
| c'est une réalisation d 'enfer si je peux me permettre , rien n'est négligé. bonne continuation et bonne fin d année |
| | | Duck
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Dim 26 Déc 2021 - 15:39 | |
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| | | Logan
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Dim 26 Déc 2021 - 17:15 | |
| Bravo Alain, chouette boulot ! |
| | | bono
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Lun 27 Déc 2021 - 10:08 | |
| excellent Alain, bravo |
| | | Taouletta
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Lun 27 Déc 2021 - 10:24 | |
| Très beau binôme Alain ! Bravo ! |
| | | Joby
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mer 29 Déc 2021 - 10:38 | |
| Magnifique, vivement la suite. |
| | | Alain de NIIIICE
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mer 29 Déc 2021 - 10:59 | |
| Je vous remercie tous pour vos retours et surtout pour votre indulgence concernant la présentation du texte et des photos..... Un bug a dû se produire lors du recopiage. Pour un meilleur visuel, je vous propose de vous rendre sur le site des CBA… [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
| | | riri13
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mer 29 Déc 2021 - 11:14 | |
| Moi je suis bluffé par cette constance à mener ces énormes projets.....Entre recherche de documentation, réalisation des figurines, intégration du décor....chapeau bas Barbu.... Bonnes année 2022 à toi et tous les tiens, ainsi qu'au CBA. A+ |
| | | Alain de NIIIICE
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 8 Fév 2022 - 8:53 | |
| CAPORAL D'INFANTERIE LIGNE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Toujours le même principe, de nombreuses recherches sont effectuées afin de situer ce soldat dans mon "Enfer Blanc". À partir de là, une petite étude aboutit à vous présenter le 33ᵉ régiment d'infanterie de ligne. Et si on parlait Histoire, de ce 33ᵉ, en Russie… Le 1er février 1812, l'armée d'occupation, dénommée armée de l'Elbe, constitue le 1er Corps de la Grande Armée destinée à opérer contre les Russes. Placé sous les ordres du maréchal Davout, il comprend notamment la 2ᵉ division du général Friant avec le 33ᵉ Régiment d'Infanterie. Le Niémen est franchi début juin et la 2ᵉ division est détachée à l'avant-garde sous les ordres de Murat.Elle rejoint à Vitebsk, alors que la bataille est déjà engagée. Placée à l'extrême gauche de la ligne, elle ne sera pas engagée. Après le passage du Dniepr, la division rejoint le 1er corps Smolensk le 18 août et suit le mouvement général en direction de Moscou. Le 5 septembre, la Grande Armée se heurte à l'armée russe dans la campagne de Russie., solidement établie sur une position fortifiée, en avant de la Moskowa. Détaché temporairement à l'avant-garde, en soutien de la cavalerie de Murat, le 33ᵉ manœuvre sans cesse en première ligne sous le feu et la mitraille. Il résiste pendant 3 jours à toutes les charges de la cavalerie ennemie, appuyée par une importante artillerie. Mieux, il contrait l'ennemi à l'abandon et se lance à sa poursuite, mais cette conduite héroïque coûte très cher au régiment: plus de 1000 hommes sont hors de combat.Mais dès le lendemain, il est détaché à nouveau avec toute la 2ᵉ division, à l'avant-garde, il traverse Moscou et se dirige sur Vladimir et Kalouga. Après l'incendie de Moscou, le 18 octobre, la 2ᵉ division couvre la retraite durant 2 jours, puis sa jonction avec le 1er corps, continue sa marche vers Malo-Jarolavetz.Et la retraite se poursuit, chaque jour plus pénible et plus désastreuse en raison de la neige, du froid et du harcèlement incessant des cosaques. La frontière russe est enfin franchie vers la mi-décembre et Davout va réorganiser son corps d'armée à Thorn. Le 24 janvier 1814, le 1er corps quitte Thorn pour Posen et Stettin.En juin, il garde la ligne de l'Elbe sous les ordres de Vandamme, le 33ᵉ est à Magdebourg D'après: Les régiments d'infanterie de ligne étaient numérotés de 1 à 156, mais il y avait une vingtaine de numéros qui n'étaient pas attribués. La composition des régiments est variable. Elle est généralement de 2 à 4 bataillons, parfois 5 (mais ce cinquième bataillon était alors un bataillon de dépôt). Les bataillons de ligne comprenaient chacun six compagnies dont deux d'élite (une des grenadiers et une de voltigeurs) et quatre du centre (fusiliers). En bataille, la compagnie de voltigeurs est à gauche du reste du bataillon, les quatre compagnies de fusiliers sont au centre et la compagnie de grenadiers est à droite. Les compagnies de grenadiers de l'infanterie de ligne ne doivent pas être confondues avec les grenadiers de la Garde impériale. Si les premières sont l'élite de leur régiment, les secondes sont l'élite de l'armée. Malgré son appellation, le grenadier n'est plus, comme à son origine, un lanceur de grenades. Il est sélectionné parmi les soldats des compagnies du centre sur base de sa bravoure, de son ancienneté (minimum quatre ans de service) et de sa grande taille. Les grenadiers de l'infanterie de ligne ne portaient pas le bonnet à poil, mais un shako plus haut et plus décoré que celui des autres compagnies. Ils portaient également des épaulettes à franges de couleur rouge. Les compagnies de voltigeurs de l'infanterie de ligne n'ont été créées qu'en 1805 sur le modèle des voltigeurs de l'infanterie légère. En théorie, le voltigeur est un soldat capable de sauter en croupe d'un cavalier afin d'augmenter sa mobilité. Napoléon s'est toutefois opposé à cette pratique, car il estimait qu'elle était incompatible avec l'exécution des missions de la cavalerie. Il souhaitait cependant que les voltigeurs soient plus mobiles que les autres fantassins. Pour cela, ils devaient être équipés d'un fusil plus léger, mais ce fut rarement le cas. Tout comme la compagnie des grenadiers, celle des voltigeurs était d'élite et la solde était aussi plus élevée. Les voltigeurs étaient généralement de petite taille. Ils portaient des cols de couleur jaune (chamois) et des épaulettes à franges vertes. Les voltigeurs avaient des cornets (petits cors de chasse) au lieu de tambours. Les voltigeurs pouvaient selon les circonstances agir comme éclaireurs ou protéger le flanc gauche du bataillon, le flanc droit étant défendu par les grenadiers. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Voltigeur et carabinier français de la ligne Hippolyte Bellangé [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Cornet et officier voltigeur d'infanterie de ligne. Carte Vernet Ma figurine sera donc assimilée à un caporal fourrier des voltigeurs, du 33ᵉ de ligne. LA FIGURINE[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il s'agit là d'une figurine résine, de la marque Riga, sabre briquet et fusil en métal. Figurine rachetée à un pote du forum de la figurine historique et fantastique. Peut-être une sculpture quelque peu grossière, mais cette figurine semble avoir été sculpter tout spécialement pour mon diorama..... Nous verrons bien, une fois terminée, si elle y aura sa place..... Après un nettoyage de la résine, la figurine recevra sa couche d'apprêt grise, comme pour toute figurine, qu'elle soit métal ou résine.Un peu fainéant sur les bords, cette apprêt sera passé en couches fines, au pinceau. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Cette opération accomplie, je regroupe tous les éléments qui devront s'adapter à la figurine, fusil, sabre briquet, havresac et autres… [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Comme on peut voir, le havresac (qui n'est pas celui d'origine) présente le manteau roulé.....à supprimer.Lors de mes recherches, certaines photos montrent des soldats dotés de fagots de bois..... Voilà une idée à suivre. Ce havresac tout métal fera parfaitement l'affaire.Un coup de scie pour ôter le manteau. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je récupère quelques petites radicelles, colle super glue pour une bonne fixation. Les sangles larges réglables sont découpées dans de la feuille de métal et les boucles de fermeture sont récupérées dans le surplus historex [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Aux effets portés dans le sac s’ajoutent des effets de campement (outils, marmite) répartis entre les hommes composant la compagnie. Je vais donc suspendre une cruche (en étain)suspendue au sac par l'une des sangles..... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Avant la mise en peinture définitive, tous ces attributs recevront l'habituelle sous-couche d'apprêt. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] (sauf le fagot de bois, que je laisse naturel) Je peux donc commencer la peinture de la figurine, par la capote, qui sera en tissus marron, manteau porté en Espagne. En fait cette figurine représente un soldat tel qu'il a pu être équipé lors de la campagne de Russie, en 1812. Il se trouve que quasiment aucun régiment n'a eu le temps d'être équipé au règlement de 1812 avant le départ en campagne, car les nouveaux uniformes ont commencé à arriver après le passage de la frontière Russe... Notre soldat a ainsi la tenue encore très proche de celle portée en Espagne. Le grand bouleversement de 1812 n'est pas encore passé par là! "Sur le plan de la couleur, on a vu que les capotes furent confectionnées en drap officiellement baptisé du nom de drap bège ou beige.Mais quelle était exactement cette couleur beige: 1/La définition de cette couleur du Larousse du début du XXᵉ s.que nous donne Begnini, de l'Italien bigio, gris brunâtre. Se dit de la laine et des tissus, draps, serge, etc.qui n'ont reçus aucune teinture ni blanchissement et qui conservent leurs couleurs naturelles. 2/Celle du Larousse de 2002 qui signifie que la laine brute a sa couleur nature le gris-jaunâtre Ce qui implique une évolution dans la perception actuelle de cette couleur. 3/Bardin, dans son dictionnaire de l'Armée de Terre, écrivait ce mot, longtemps employé comme substantif féminin, indiquait une étoffe fabriquée en laine de couleur naturelle.Il ne s'emploie plus (en 1835)que par rapport à certaines capotes d'infanterie de ligne qui étaient en drap beige ou gris beige et dont les hommes de troupes faisaient usage.Des redingotes d'officiers ont été aussi de cette couleur. Tout cela implique que la couleur beige n'existe pas comme telle mais qu'elle s'avère davantage être une nuance, cette nuance susceptible de varier dans la même gamme.On en déduira que les capotes ne sont pas toutes absolument de la même couleur, couleur changeant suivant les fournisseurs et les lots.Nul doute aussi que les multiples qualités d'étoffes accentuent encore la diversité" D'après Les fonds de Giberne, de Patrice Courcelle. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]diverses photos trouvées sur le net. Et pour revenir (après ce développement concernant les capotes)sur la peinture de la pièce. En premier lieu, une sous-couche colorée acrylique avec un brun marron rouge de PA. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cette sous couche bien sèche (et bien mat), je peux passer à l'huile Pour se faire je vais utiliser un ensemble de bruns (du brun-rouge au brun foncé)...... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je sais, je sais, certains diront:"bien brillante, cette peinture!!"..... Pas de soucis, au final, je passerai le médium à pendre mat....la solution miracle (à mon avis) pour ôter toutes traces de brillance ou de satiné. Mais également, je place la figurine à proximité d'une source de chaleur, telle que l'ampoule de la lampe de bureau [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J'accentue le côté mouillé, humide du bas de la capote en ajoutant, dans le mélange de base, de la terre ombre brulée, du noir froid, et cela, progressivement, par petites touches afin de retransmettre cette longue marche dans la neige… [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ainsi que l'on peut le constater, l'effet lampe est bien apparent: la forme satinée de la peinture de la capote a pratiquement disparu... Le choix de la représentation du châle sur les épaules provient de cette photo, trouvée lors de mes recherches.: un tissu de laine beige rosé. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La couleur appliquée pourra être modifiée en fonction de la teinte de l'écharpe protégeant le visage. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Initialement, j'avais prévu de traiter cette écharpe en rouge mais, après réflexion, ce rouge n'était pas en adéquation avec l'effet recherché: le grand froid de la steppe russe. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Et j'ai donc opté pour un bleu, plus conforme. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J'espère avoir fait le bon choix, avec cette couleur.Le châle est maintenant terminé, rayure le long des franges, travaillées une à une (jus de TOB et éclaircie sur chaque relief de frange…) Et un coup de "matifiant" sous l'ampoule. Les voltigeurs portaient sur leur shako une houppette vert foncé pour la 1ʳᵉ compagnie, bleu céleste pour la 2ᵉ, jaune foncé (ou aurore) pour la 3ᵉ et violette pour la 4ᵉ. Le shako sera recouvert du couvre shako, en toile noircie, cirée, vernie et employée le lustre en dehors. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les grades de notre caporal sont gravés en relief, mais comment distingue-t-on les grades sous Napoléon ? Même les spécialistes s'y perdent parfois, tant le sujet parait complexe.Il faut dire que la terminologie n'est pas toujours évidente et peut en réalité indiquer une fonction et non un grade. Ensuite, il y a aussi des galons d'ancienneté, qu'il ne faut pas confondre avec des galons de grade. Les indications données ici valent pour les troupes à pied, excluant donc les troupes à cheval… Les troupes à pied évoquent d'abord l'infanterie, mais d'autres armes ou services sont concernés par cette comme l'artillerie à pied, le génie, le service de santé et autres. Certains d'entre eux connaissent quelques singularités. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Une base de jaune ocre clair, les éclaircies sont apportées par du jaune japonais clair.Ces grades sont entourés d'un passepoil rouge à l'acrylique. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le passepoil rouge demande une amélioration de la finesse du trait. À revoir par la suite. Peinture des divers accessoires. Le havresac: Pour porter ses effets de rechange, le fantassin est doté d’un havresac fait de peau de vache et supporté par deux bretelles. L’intérieur de ce sac à dos est composé de quatre compartiments. Celui du fonds renferme les effets de rechange : deux chemises roulées, les bas, les mouchoirs, le col, les guêtres, puis se trouve le pantalon de toile ou de tricot. La trousse du petit matériel (épingle, fil, patience (pour les boutons), blanc pour les buffleteries, etc.) pour entretenir l’uniforme est rangée dans un coin. La double poche doit contenir les souliers, la brosse, la cire à giberne et le linge sale. Par beau temps, la capote est portée sur le havresac et attachée au moyen de deux courroies. En garnison le sac reste dans la chambrée et est inspecté tous les mois. En campagne, il sert d’oreiller, de buffet ou de fauteuil. Lors des batailles le soldat doit conserver son havresac sur le dos. À ces effets portés dans le sac s’ajoutent des effets de campement (outils, marmite) répartis entre les hommes composant la compagnie. Peinture à l'huile, teinte marron roux, effectuée avant le collage dans le dos. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] courroies en blanc cassé, boucles en métal argenté. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Et le collage se fera à l'aide de colle à 2 composants; les supports du sac étant assez conséquents, pas besoin de tiger pour une bonne fixation. Avant collage, peinture du sac à l'huile bien sèche, en profondeur, ainsi que le médium mat passé..... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Après collage. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Baudrier, banderole porte -giberne et courroies avaient été peintes au préalable, ainsi que la giberne, le sac en bandoulière et le bonnet de police. Le fusil: [size=20]Les voltigeurs sont armés d'un fusil très léger, modèle de Dragon.Les officiers et sous-officiers ont, au lieu de fusil, une carabine rayée.
[/size] [size=20]Le fusil de Dragon, modèle de l'an IX,'n'était pas vraiment un fusil très léger. À part la garniture, il ne différait du fusil d'infanterie modèle de 1777 corrigé que parce que son canon avait 4 pouces (10,8 cm)de moins, ce qui ne faisait pas une différence de poids très conséquente (quelques once de moins, notait le mémorial de l'officier d'infanterie, en commentant le texte de l'arrêté). Quant à la garniture, elle ne différait que peu de celle du fusil d'infanterie: l'embouchoir, la capucine, le porte vis et le pontet de la sous-garde étaient de même forme qu'à ladite arme, mais en cuivre au lieu d'être en fer.Seule la grenadière, composée de 2 anneaux joints par une bande était particulière au fusil de dragon.[/size] [size=20]" cette différence venait de la supposition que les voltigeurs monteraient souvent en croupe, derrière des cavaliers avec le fusil à la grenadière et que le canon et le bois en seraient moins endommagés par les secousses de ce double anneau que par une grenadière droite.Les voltigeurs n'ayant marchés qu'à pied, ces combinaisons sont tombé à faux."(d'après Bardin). C'est aussi pour des raisons de solidité que la grenadière était en fer. Aucune utilité ne justifiait ces différences avec les autres pièces en cuivre, que le comité de l'artillerie avait établies pour des motifs futiles et oubliés.[/size] [size=20]D'après ce lien[/size] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Avant peinture [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le fusil est prêt à être peint.les platines, queue de détente, pontet, etc. étant protégés des intempéries par un enroulement de bandes de tissus. J'ai récupéré un fusil historex, le fusil tout métal (j'aurais préféré) ne pouvant plus s'adapter à l'emplacement prévu. Je lui ai sectionné la baïonnette afin de la placer sur le fusil historex. Couleur habituelle pour un fusil: crosse en bois, de teinte marron (noyer) Les garnitures (grenadière, capucine et embouchoir), constituées des fixations du canon au bois, du pontet et de la plaque de couche seront peintes de façon métal, non pas acier, mais teinte dorée.....donc à reprendre par la suite. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] L'opération suivante sera des plus délicate et complexe: collage du fusil à l'endroit prévu. Il m'a fallu prévoir l'anneau de la grenadière afin d'y placer la bretelle et d'adapter cette dernière, au port de l'arme. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le sabre-briquet. En 1807, Napoléon supprime le sabre-briquet dans les compagnies de voltigeurs de l'infanterie de ligne et dans les basses compagnies de l'infanterie étrangère. Dès lors, le sabre-briquet ne devait plus être porté théoriquement que par les Grenadiers, les tambours et les gradés (caporaux et sergents) À partir de 1767, le sabre briquet équipe les grenadiers, mais aussi les sous-officiers, les caporaux, les soldats des troupes d'élite, les tambours et musiciens, les fourriers, et plus tard la Garde Consulaire puis Impériale. Les artilleurs portent aussi le sabre briquet, qu'ils emploient le plus souvent pour élaguer la végétation au moment où ils mettent leurs pièces en batterie. Bien qu'il soit surtout employé à des fins pratiques et utilitaires plutôt que guerrières, c'est une arme efficace, dont les coups de pointe sont dangereux et dont les coups de taille peuvent occasionner de graves blessures. Cependant, sa masse et son encombrement, au vu de son utilité sur le champ de bataille rendait sa justification tactique discutable, à tel point qu'en 1806, l'empereur promulgue un décret supprimant le port du briquet (qui ne sera jamais appliqué), avant de revenir sur sa décision en 1811. D'après wikipédia Le sabre-briquet est une arme blanche à longue lame pointue, légèrement convexe du côté du tranchant dont la forme et la longueur varient suivant l'époque et le pays. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Pour la peinture, à l'huile, je prendrai l'inspiration sur: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Baïonnette à douille de 44,5 cm de longueur totale, lame 36,5 cm ; elle est complète de son fourreau en cuir noir verni avec entrée de fourreau en buffle blanchi avec patte de fixation au baudrier et bouterolle en acier. Sabre, dit briquet. Monture en laiton monobloc. Garde à une branche. Poignée à 36 torons, quillon mouluré. Lame plate légèrement courbe de 58,6 cm de long, ; fourreau en cuir verni noir à deux garnitures de laiton. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La baïonnette a disparu de son étui, puisque fixée au bout du canon du fusil.Je reprendrai par la suite, l'étui de baïonnette pour donner cet aspect écaillé(une fois fixé à la figurine) L'emplacement de ce sabre étant bien marqué, aucun soucis au niveau du collage. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Certains textes indiquent que la dragonne de briquet est bleu de roi à glands et franges écarlate, idem pour les grenadiers, tambours. Bleu de roi à gland écarlate et franges mélangés or et écarlate pour les sous-officiers. Les voltigeurs ont une dragonne jaune à gland vert pendant tout l'empire. Je commence à voir la fin de cette peinture (bien sûr, toujours des retouches à envisager en toutes dernières finitions). Plus que la fourrure et liens, protégeant le bas des jambes. Peau de mouton, certainement que notre homme l'a récupérée sur une selle de hussard ou d'officier, ou encore d'un chevau-léger Polonais dans une chabraque découpée à cet effet..... Donc, je peindrai dans des tons blanc cassé, assez soutenu…et marqué par les intempérie.... Plusieurs passage de jus plus foncé seront nécessaires pour faire apparaitre la sculpture des poils... Les liens seront de simples lanières de cuir marron. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Et non.....ce n'est pas fini..... Le grand plus, c'est que cette figurine possède un socle-décor qui lui est propre, et qui sera incorporer au diorama.Il n'est pas question d'ignorer ce socle qui raconte toute une histoire. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Notre caporal médite sur le corps sans vie de ce tambour de grognard de la Garde Impériale. Outre le manteau bleu foncé en principe réservé à la Garde, un bonnet d'ourson sera placé sur le sol, sorti de la boîte à rabiots..... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un travail de masticage reste à prévoir. pensons peinture, maintenant… Après l'habituelle sous couche d'apprêt, et avant de passer à la peinture à proprement dit, il faut prévoir le passage des tiges de maintien de la figurine dans le futur décor. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Prévision pour la fixation de la fig. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Enfin la peinture, avec le manteau bleu foncé, réservé à la Garde......toujours les mêmes bases, à l'huile: bleu indigo, cassé avec TSB et un peu de blanc, les éclairages avec du bleu de Sèvres, mélangé à la précédente base et les ombres, indigo pur mélangé avec un rouge foncé. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ça brille ??....pas de soucis…je vais matifier tout ça..... Le tambour?....suivre cet exemple..... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J'ai déjà le bleu sur ma palette, sous couche colorée marron pour le métal et coloration à l'aide d'encre d'imprimerie.(divers ors) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J'en arrive à la préparation du sol recouvert de neige...... Je possède bien de la neige artificielle, achetée lors de l'expo de Hyères, mais voilà…résultat peu satisfaisant. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Un grain trop grossier, qui ne convient pas du tout. Après une recherche de divers possibilités de neige, je suis tombé sur un site proposant divers produits AK, qui semblent convenir..... Donc, suite de ce minisocle lors de la réception de mes produits commandés |
| | | bono
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 8 Fév 2022 - 9:14 | |
| Alain, sensationnel j'adore lire tes avancées, on vit la réalisation de ton diorama, bravo et merci... |
| | | Franky 2
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 8 Fév 2022 - 10:26 | |
| Oui sensationnel Cela va devenir un quasi ouvrage de référence sur les uniformes pendant la retraite de Russie [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | Pascal
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 8 Fév 2022 - 13:37 | |
| Quel travail.....C'est top. |
| | | Bran
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 8 Fév 2022 - 14:26 | |
| Quelles connaissances tu possèdes dans la réalisations des dioramas Alain, c'est impressionnant. C'est super de pouvoir transmettre ton savoir sur le forum et dans ton club. |
| | | Alain de NIIIICE
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 15 Fév 2022 - 9:26 | |
| Il me faut noter le "mot de fin" de cet article sur le caporal, avec la réalisation de ce petit socle accompagnant la figurine.... La livraison des produits s'est avérée assez rapide. Maintenant que je suis en possession de mes produits commandés, je peux prolonger la décoration de cette base enneigée. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le AK 8009 n'aura pas lieu d'être utilisé sur ma plaquette.Il s'agit d'un produit représentant une neige fondue, en se glaçant. Il me faut maintenant me familiariser avec l'emploi de ces produits.Le site commerçant présente des vidéos à cet effet..... C'est impeccable… Vidéos assez explicites… Il s'agit désormais de les mettre en pratique.Il est présenté l'utilisation d'un produit que je ne possède pas: le AK 8016, pour figurer un sol humide.Une fois sec, ce produit est ensuite recouvert par la neige. Pour ma part, je passerai une peinture marron foncé, .....histoire de… [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il s'agit ensuite de recouvrir le sol avec la pâte du AK8011, sorte de neige fraiche, pâteuse. Cette opération s'effectue à l'aide de pinceaux souples.Il est possible de fluidifier cette pâte à l'aide de rajout d'eau, pour une meilleure accroche, ici, à la résine du socle peint. Suivant la surface à recouvrir, c'est une opération qui risque de devenir assez onéreuse (il faudra y réfléchir !!!!) En visionnant les vidéos sur le traitement de la neige, Lydie Queyroi utilise certaines marques.....une piste à suivre.... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il est important de bien répartir cette pâte sur l'ensemble de la surface, pâte pouvant être lissée avec un pinceau humide. On peut, sur cette pâte mouillée, saupoudrer de la neige AK 8037 contenant des paillettes brillantes..... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | Franky 2
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 15 Fév 2022 - 10:55 | |
| Le résultat est là. Excellent! |
| | | Taouletta
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 15 Fév 2022 - 11:13 | |
| Alain, tu fais très fort pour traduire cette histoire ! Cela fait froid dans le dos (et je suis dans la saison sèche... même s'il pleut un peu parfois...). C'est vraiment TOP ! BRAVO ! |
| | | Duck
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mer 16 Fév 2022 - 10:11 | |
| Excellent Alain, réaliste et glacial! |
| | | bono
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mer 16 Fév 2022 - 11:01 | |
| beau boulot Alain Dés que j'ai fini mon tambour d'Arcole, je vais te rejoindre sur 1812 et la campagne de Russie, avec une sculpture ... et de la neige |
| | | Alain de NIIIICE
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mer 16 Fév 2022 - 11:11 | |
| Ah oui.....Charles !!!! un 54 ....., ce serait cool ......et là, je serai preneur pour l'incorporer dans le contexte de ma retraite !!!!!( si bien emmitouflé !!!!) |
| | | VITRUVE
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mer 16 Fév 2022 - 19:54 | |
| |
| | | Michel16
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Jeu 17 Fév 2022 - 12:46 | |
| On a froid rien qu'en regardant ta pièce. Peut être trop de neige sur le tambour. Beau travail |
| | | ms16
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Jeu 17 Fév 2022 - 18:13 | |
| SPLENDIDE ET BONNE CONTINUATION |
| | | Benoît
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Ven 18 Fév 2022 - 18:14 | |
| Très beau résultat Alain. Merci pour votre partage et bonne continuation. |
| | | Alain de NIIIICE
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 15 Mar 2022 - 11:11 | |
| MARIE-LOUISE
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Après la désastreuse retraite de Russie, Napoléon laisse le commandement à Murat, qui le laisse à son tour au vice-roi d'Italie Eugène de Beauharnais, et rejoint précipitamment la France pour réunir une nouvelle armée. En effet, sa situation est délicate : les Russes, encouragés par les Prussiens, traversent le Niémen pour combattre Napoléon en Europe centrale. Wellington à la tête d'une armée puissante bat les maréchaux de Napoléon en Espagne et se rapproche de jour en jour du sud de la France ; l'Allemagne est au bord de la révolte, certainement incitée par des agents prussiens et russes et enfin la Prusse se prépare à la guerre contre Napoléon. Pour parer la menace, il réunit en Saxe une armée de 400 000 soldats, composée majoritairement de jeunes conscrits inexpérimentés, les Marie-Louise. Cette armée rejoint les débris de la Grande Armée au début de l'année 1813. De leur côté, les coalisés se préparent, eux aussi, au combat, les armées russes passent le Niémen au début de l'année 1813, la Prusse déclare alors la mobilisation générale et réunit ainsi 270 000 soldats. Dans les dépôts, les instructeurs — pour la plupart des vétérans dont certains même sont amputés d'un bras — font de leur mieux pour dégrossir les conscrits de 1815, les Marie-Louise, ainsi baptisés parce que le décret qui les a convoqués était signé par Impératrice-régente. C'est, cependant, chez eux que l'on relèvera le meilleur état d'esprit de toute l'armée ; Napoléon dira d'eux : L'honneur leur sortait par tous les pores ! La plupart ne sont pas habillés, faute d'uniformes : il manque deux cent mille fusils, autant de paires de chaussures et d'équipements, car tout le matériel disponible avait été expédié les mois précédents par l'administration de l'armée dans les places d'Allemagne. D'après: [url=https://www.leschevaliersdelabaiedesanges.fr/articles/historique-et-dioramas/marie-louise/ https:/royal-dragons.forumsrpg.com/t1590-les-uniformes-des-regiments-prestigieux-de-l-empire] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] LA FIGURINE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Figurine de la marque RIGA, tout résine, qui pourra parfaitement cadrée avec mon diorama, à condition d'apporter quelques petites modifications ou transformation. En l'état, le personnage serait hors sujet, par rapport à la création de ces régiments. Pour y parer, il suffit d'apporter une nouvelle tête, coiffée d'un shako approprié à l'infanterie de ligne, en 1812. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Représentation d'un shako du 21e rgt de ligne, qui correspond à ma sélection, trouvée dans ma boite à rabiot. Tout concorde, la plaque de shako, la cocarde, avec l'indication des couleurs.Il me restera à déterminer la couleur du pompon, suivant l'affectation. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] En 1812,l le 21ᵉ régiment d'infanterie se trouva de nouveau avec Davout au sein de l'élite du 1er Corps (qui était pour l'essentiel l'ancien 3ᵉ Corps). Le régiment comprenait alors 6 bataillons : les 4 bataillons de vétérans, le bataillon du dépôt et un nouveau 6ᵉ bataillon mené par des Saint-Cyriens et des volontaires de la Garde. Le régiment se battit à Smolensk, Valoutina Gora et à Borodino. Il dut alors subir la dure retraite de Russie. De sa force initiale de 4200 hommes, il ne restait plus que 92 soldats le 1er février 1813. Le régiment fut reformé et combattit de 1813 à 1814, notamment à la Bataille de Dresde. Il fut laissé en arrière à Dresde, mais se battit à Hellendorf où le lieutenant Doignon, de la compagnie de grenadiers, fit 70 prisonniers russes. En 1814, le régiment affronta l'Armée britannique pour la première fois à Bergen Op Zoom dans les Pays-Bas (où une enseigne des Foot Guards fut prise). Je continue sur cette figurine avec quelques petits plus.....comme un coup de vent (pour se rapprocher des figurines déjà montées et peintes.) Une petite feuille de métal servira à représenter une écharpe au vent.Une des chevilles sera protéger par des bandes de tissus......à la suite d'un incident de perçage...... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Rien de bien compliquer...... Le maximum d'éléments sera collé et mis en place, avant la sempiternelle couche d'apprêt. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Simple homme du rang, il ne portera pas de sabre briquet, mais simplement une baïonnette suspendue à la banderole porte-giberne.Le collage de cette baïonnette sera envisagé, une fois la figurine peinte. Il suffit, maintenant, de passer à la peinture, sous couche colorée à l'acrylique et finition à l'huile. Début de la peinture avec le shako du 21ÈME RÉGIMENT DE FUSILIER D'INFANTERIE DE LIGNE, MODÈLE 1812 Le corps du schako se compose d’un feutre de 20 cm de hauteur. Il est couvert par une calotte en cuir de vache cirée, très fort, d’un diamètre de 24,5 cm rabattu sur le feutre à une hauteur de 4,1 cm. Au bas du feutre, est cousu un bourdalou (ou bourdalou) en cuir de vache uni, de 2,3 cm de largeur, ayant sur le derrière une boucle en cuivre, avec son ardillon aussi en cuivre, sous cette boucle sera un gousset en veau simple, pour faciliter le jeu du bourdalou. Une visière en cuir fort de vache verni sera attachée au devant du schako, elle mesure 5,5 cm en dessous et 5,5 cm en dessus, elle fait le demi-cercle et sa rondeur est de 28 cm. Au dedans du schako est placée une basane de 5 cm de hauteur, surmontée d'une toile écrue de 7,5 cm qui se termine dans le haut par un lacet. Plaque (ou écusson) apposée sur le devant, elle est en laiton estampé représentant une aigle impériale couronnée tenant dans ses serres le fuseau de Jupiter posé sur un soubassement dont le centre est découpé du chiffre «24», et encadrée de deux têtes de lion, hauteur 13,6 cm, largeur 11 cm. Cocarde placée au-dessus de la plaque, en cuir peint assujettie sur le feutre au moyen d’un point de laiton de chaque côté. Cette cocarde est aux trois couleurs, elle mesure 6,6 cm de diamètre. Le cercle blanc est en dehors, puis le rouge et le bleu au centre. Sous la cocarde un gousset destiné à la houppette, attaché par une couture sur le feutre. Jugulaires. De chaque côté du schako est placée une jugulaire, composée d’une lanière en basane double, sur laquelle sont montées 16 écailles en laiton découpées alternativement en deux ou trois festons, plus une quinzième, de forme circulaire, à l’extrémité. La première écaille a 3,5 cm de large, la seconde un peu moins et ainsi en diminuant jusqu’à la dernière qui a 2 cm. Toutes ces écailles sont arrêtées chacune par un fil de fer plat. La jugulaire est assujettie par une rosace, nommée dans le règlement de 1812 «gros bouton» de même métal que la jugulaire, ayant 4,1 cm de diamètre. Au milieu de ce «bouton» est frappée en relief une étoile à cinq branches et autour un seul filet estampé en relief. Au bout de chaque oreillon sera un cordon de fil, pour attacher la jugulaire sous le menton. Pompon de laine violette de forme ronde, de 6,7 cm de diamètre. Il est placé sur le schako au-dessus de la cocarde. D'après Bertrand Malvaux, antiquaire.(référence au 24ᵉ de ligne) La peinture de ce shako sera uniquement effectuée à l'acrylique PA... Rien de mieux que d'avoir un exemple sous les yeux. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les traces d'usure apparaissent clairement sur mes photos..... Autant tenter de le reproduire en peinture. Pour le corps du shako, en feutre noir sera traité avec un noir mat+ vernis mat, avec un tapotage d'un vieux pinceau, de marron sable, pour simuler l'usure...... À l'inverse, je vais utiliser un noir brillant pour tout ce qui est cuir uni de vache.Pour la visière, un noir satiné rendra bien des services. Les pièces métalliques, plaque de shako, jugulaires, après un passage de fumé acrylique, seront peintes avec une poudre de bronze eclador, or riche, mélangée avec un vernis approprié.(tentative ultérieure pour inscrire le chiffre 21......mais c'est tout petit !!!!!) Représentant un fusilier d'une 2ᵉ compagnie, le pompon du shako sera de couleur bleu moyen. Et c'est parti pour les différentes phases de peinture...... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Début avec les différents noirs et les pièces métalliques. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La suite avec le pompon et la cocarde. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La brillance du pompon sera atténuée après un séjour de la pièce sous la lampe de bureau [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]En dernier ressort, un peu d'empoussiérage sera indispensable pour rendre crédible ce shako après la peinture intégrale de cette figurine. Un peu de vie à venir pour ce fusilier, avec la peinture du visage. Je vais pratiquer une peinture acrylique, pour ce visage et les mains.Je vais faire ressentir le froid à l'aide d'un mélange de teinte chair moyen de PA et d'un bleu mat. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L'écharpe, toujours peinte en acrylique, le sera dans des tons de rouge violacé foncé. Notre homme venant d'une région de l'est aura une chevelure de blond..... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Intéressons-nous maintenant au manteau capote.J'ai longuement hésité pour la couleur du tissus et finalement, j'ai opté pour un gris beige, suivant les indications de cette image..... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ma référence de couleur sera le manteau indiqué par le 6, me permettant de varier les différentes teintes de capotes qui seront présentes sur mon diorama (on a vu que le bleu foncé était réservé à la GI). Initialement, je désirais peindre ce manteau uniquement à l'acrylique, mais finalement, tirant trop sur un jaune non conforme, j'ai décidé de me servir de cette première approche en tant que teinte de base colorée. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Afin d'obtenir ma teinte grisée, j'augmenterai dans mon mélange de peinture à l'huile, la quantité de terre de cassel.Mon mélange sera composé de blc de t, de jaune, de sienne brulé, une pointe de vert... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L'effet de brillance disparaitra à la suite d'un séjour sous la lampe de bureau et le passage du médium mat à peindre de L&B J'utilise un mélange de sienne brulée, terre de cassel et de vert pour accentuer l'effet des salissures. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Toujours sur le même principe, je continue la progression de la peinture avec le pantalon de route en m'inspirant des illustrations suivantes. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un pantalon de tissu clair, blc cassé, ocre clair peint à l'huile [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Après les salissures d'usage, je m"attaque aux chaussures, les bandes rajoutées autour de la cheville, ainsi que de la gourde coloquinte. Il est très rare de retrouver des chaussures dans les charniers de soldats d'époque napoléonienne. Quelques exemplaires ont survécu à Vilnius (Retraite de Russie, fouille archéologique de 2002). Une pièce, presque complète, présentait encore l'empreinte du pied de son ancien propriétaire! Comme dans l'ensemble des pièces retrouvées, les clous en fer de cette chaussure étaient placés sur la bordure de la semelle et du talon. Le propriétaire d'un autre chaussure avait réalisé une semelle avec un morceau de feutre de chapeau pour isoler un peu mieux son pied du froid. Selon l'arrêté du ministre de la Guerre du 4 brumaire an X, les souliers devaient être "en veau retourné, bordés en basane, la semelle extérieure en cuir fort à la jusée, garnis sur les bords, ainsi que le talon, d'une quantité suffisante de clous à tête ronde". Les souliers réglementaires n'avaient ni pied gauche ni pied droit et n'existaient qu'en trois tailles: petite ( de 200 à 230 mm), moyenne (de 230 à 270 mm) et grande ( plus de 270 mm). Ils fermaient à l'aide d'un lacet ou bien, pour la tenue de société, avec une boucle métallique. Trois paires de souliers étaient fournies en première mise lors de l'incorporation. Une paire devait durer trois ans ou parcourir mille kilomètres. Hélas, des fournisseurs peu scrupuleux confectionnaient leurs chaussures en cuir de mauvaise qualité à tel point que certaines n'étaient pas plus solides que du carton... Enfin, de nombreuses semelles nues ont été exhumées. Elles se trouvaient aux pieds des défunts et- fait très émouvant- présentaient, pour certaines d'entre elles, des empreintes. Dans la plupart des cas, des clous étaient placés sur la bordure de la chaussure et sur le talon mais il n'y avait pas d'uniformité dans leur positionnement ou leur nombre. Des traces de lacération dans la largeur de la semelle ont été découvertes. Peut-être ont-elles été faites pour assouplir la semelle ou pour éviter le glissement des pieds, humides de transpiration, dans les chaussures, durant la caniculaire marche sur Moscou! D'après Témoins de l'Empire La gourde coloquinte ou calebasse: La calebasse, appelée également gourde, est une espèce végétale appartenant à la famille des « Cucurbitacées »… Les fruits de la calebasse servent à fabriquer des récipients. Il existe plusieurs variétés de calebasses, parmi lesquelles on peut citer : la calebasse de Corse, la calebasse siphon, la calebasse massue et la calebasse de pèlerin. L’utilisation de cette plante comme récipient remonte à plus de 3 000 ans. C’est pour cette raison que l’on appelle aujourd'hui, la plupart des récipients utilisés pour consommer des boissons, calebasses. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Gourdes coloquintes 1er Empire Ce qui nous donne, une fois la peinture appliquée. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Fusil et baïonnette sont peints à part, a l'acrylique PA. Avant peinture, une protection de tissu est placée autour de la gâchette et du marteau. Les fusils à silex, lorsqu'ils étaient déclenchés par le marteau, produisaient l'étincelle qui enflammait la poudre noire à canon.Ces types d'armes ont nécessité le rechargement manuel de leurs munitions après chaque tir.Les munitions insérées à travers la bouche du canon, consistaient en une poudre, la bourre et la balle. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] On a déjà lu que l'homme de rang de l'infanterie de ligne ne portait pas de sabre-briquet et que sa baïonnette était suspendue au baudrier porte giberne, en buffle blanchi. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La giberne et le couvre giberne. Le couvre giberne est un objet du petit équipement à la charge des hommes, mais répandu uniformément. Il peut être de toile écrue ou cirée.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le havresac: ou une histoire de sac. En 1812, par un de ces hasards de l’histoire, la vie du fantassin Français et même Européen va s’en trouver chamboulé ! De par l’astuce d’un simple soldat, la grande, déplorable pour certains, transformation de l’époque, fut celle du sac souple en sac rigide, à cadre inflexible ! La naissance du sac rigide se retrouve dans une anecdote fort curieuse : En 1812, lors d’une revue, une jeune recrue, un petit débrouillard, nommé Chaudelet, un jour de revue, a l’idée de fixer 2 planchettes de bois à l’intérieur de son havresac qui, réglementairement, est souple à l’époque. Il lui donne ainsi une forme qui, en le maintenant tendu, lui permet d’adhérer aux épaules. Ainsi équipé, Chaudelet, prend sa place dans le rang avec l’air ravi du premier de la classe tout en gardant une petite pointe d’inquiétude. Le capitaine, inspecte la compagnie avant l’arrivée du colonel, aperçoit ce sac de forme bizarre sur ce jeunot. Aussitôt, la sanction tombe ! Soldat ! Aux arrêts ! Arrive alors le colonel qui contemple longuement l’aspect de ce sac sur le dos du jouvenceau. Un brin admiratif, il s’adresse alors à Chaudelet qui craint le pire ! Il lui dit alors : » – Vous viendrez me trouver après la revue avec votre sac. – Mais, mon colonel, le capitaine vient de me mettre aux arrêts ! – Je lève la punition ! » Tout heureux, le jeune soldat se rendit chez le colonel avec son fameux sac. Le haut-gradé, examine l’objet avec attention, et, alors que le jeunot se demande ce qui va lui arriver, il voit son supérieur sourire tant il semble enchanté par le nouvel aspect du sac. Il l’emporte avec lui et le confie au bureau d’études de l’armée qui en transforme 500 en de superbes sacs rigides. Peu de temps après, le Département de la Guerre en adopte définitivement le modèle. Petit-à-petit, le sac-à-dos rigide qui va s’imposer dans toutes les armées du globe ! Considérations sur cette origine Extraits d’une controverse parue en 1907 dans les Revues d’Infanterie Les réflexions que suggère cette origine ont été les suivantes : - Le sac rigide a été imaginé par un pupille et non par un vieux soldat ayant fait campagne, ayant porté le chargement.
- Il a été créé pour une revue, c’est-à-dire pour se porter vide ou tout du moins allégé.
- Ce qui a séduit le colonel fut sa forme régulière et les côtés bien alignés de cette enveloppe.
- Ce havresac est un sac de parade ! Ce n’est nullement l’expérience d’un sac de campagne qui a servi à adopter cette forme, mais le souci d’obtenir un aspect régulier au dos du soldat.
Inventé en 1812, le nouveau havresac fut à peine essayé en campagne, sous l’Empire, sauf en 1843, où ceux des soldats qui l’utilisèrent s’en plaignirent vivement, regrettant le vieux sac lombaire souple. À Waterloo, les sacs de fantassins sont toujours du vieux modèle… La Restauration, pendant de longues années de paix, qui suivirent l’écroulement du premier Empire, adopta le fameux sac rigide de peaux garnies de leurs poils et lui donna de grandes dimensions en hauteur et en largeur. D'après Étude historique sur l'outillage Notre homme porte donc un sac souple...... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Après avoir passé le produit miracle pour matifier ce qui devait l'être, une petite mise en situation provisoire s'impose.....une éventuelle saynète qui pourrait s'intituler::"l'adieu au compagnon de route"..... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Et c'est ainsi que s'achève l'histoire de notre "Marie-Louise.....ou pas !!!!" suite |
| | | Franky 2
| | | | Duck
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 15 Mar 2022 - 12:49 | |
| Beau travail qui illustre bien tes sources historiques. |
| | | Wolfs
| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama Mar 15 Mar 2022 - 16:01 | |
| Superbe travail, Alain (comme toujours). Le temps se réchauffe, le printemps arrive, et tu fais toujours dans le froid ! C'est vrai que là bas, du côté de Nice, vous ne connaissez pas trop. En tous cas, une belle mise en situation, on s'y croirait. |
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| Sujet: Re: La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama | |
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| | | | La Grande Armée et l'enfer blanc de la Garde Impériale: fini+diorama | |
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