Jacquemin et le drapeau de Arkhangelogorod - Austerlitz 1805

Magnifique Ivo ,  beaucoup de souffle....bravo!

Splendido, bravissimo!!

Bel ensemble, cavalier, cape et drapeau, qui donne l'impression de voler au dessus des herbes.....

Magnifique!

Bravo!
Tout y est: la recherche historique, le souffle épique, l'esthétique et l'harmonie de couleurs.
Quel talent!
Amicalement
Marc

ivopreda a écrit:

Reptor a écrit:

Tres belle ensemble, :applo:  Par contre j'ai du mal avec le bras droit completement tendu qui tient un drapeau qui doit bien peser plusieurs kilos :scratch:

si tu regarde le tableaux de Detaille tous les soldat ont le bras tendu...

Effectivement, mais sur la moitié supérieur de la hampe, justement à cause du poids. Cependant cela n'enlève en rien à la qualité de ta réalisation ;) :pouce:

C'est toujours un régal de suivre tes réalisations. superbe pièce. 

Il s'agit du drapeau du Colonel apparemment. 
Voici les dessins que nous propose André JOUINEAU dans "Austerlitz" de François Guy HOURTOULLE;

Bonjour

Je n'avais pas voulu le dire jusqu'à présent pour ne pas ennuyer Ivo dont nous admirons tous le talent et la créativité mais cette citation des planches de Jouineau m'oblige à intervenir.
Ce n'est pas le bon drapeau. Le drapeau d'Arkhangelogorod qui a été pris à Austerlitz par le CE Jacquemin était un drapeau de couleur et non pas un drapeau colonel et il n'était plus du modèle 1797 (comme représenté ci dessus) mais du modèle 1800. Plus ennuyeux, il avait changé de couleur et il était rouge et noir avec des broderies argent.
La référence est l'article de Gérard Gorokhoff paru dans Soldats Napoléoniens n°8 de décembre 2005.
Une façon de souligner que les planches de Jouineau sont loin d'être la référence absolue que certains veulent y voir. La quantité peut nuire à la qualité et la compilation sans analyse critique peut conduire à faire des erreurs.
Amicalement
Marc

MarcM a écrit:

La référence est l'article de Gérard Gorokhoff paru dans Soldats Napoléoniens n°8 de décembre 2005.

Bonjour Marc,
Pourquoi Gérard Gorokhoff aurait-il raison ? 
Donne-t-il des éléments probants ?
Le "vrai" drapeau serait donc celui que vous avez peint sur le plat d'étain ci-après ?
Le tapis de selle et les fontes étaient-ils utilisés par les cuirassiers en 1805 ?
Merci

Bonjour Eric

J'ai plus tendance à croire quelqu'un qui est spécialiste de l'armée russe que quelqu'un d'autre qui traite de tout et qui déclare d'ailleurs qu'il n'a pas de temps à perdre avec les recherches.
Par ailleurs, ceci concorde avec les travaux du général Andolenko qui font toujours référence: voir  cette planche (où figurent d'ailleurs les trois types de drapeaux):

Quant à la selle à la française pour les officiers de cuirassiers, elle est très possible en 1805.
Amicalement
Marc

MarcM a écrit:

Par ailleurs, ceci concorde avec les travaux du général Andolenko qui font toujours référence.

Merci Marc.
Je vais me ranger à votre avis.
Effectivement j'ai trouvé entretemps l'article de Andolenko.
En plus...il est plus beau !
Merci encore

MarcM a écrit:

Bonjour

Je n'avais pas voulu le dire jusqu'à présent pour ne pas ennuyer Ivo dont nous admirons tous le talent et la créativité mais cette citation des planches de Jouineau m'oblige à intervenir.
Ce n'est pas le bon drapeau. Le drapeau d'Arkhangelogorod qui a été pris à Austerlitz par le CE Jacquemin était un drapeau de couleur et non pas un drapeau colonel et il n'était plus du modèle 1797 (comme représenté ci dessus) mais du modèle 1800. Plus ennuyeux, il avait changé de couleur et il était rouge et noir avec des broderies argent.
La référence est l'article de Gérard Gorokhoff paru dans Soldats Napoléoniens n°8 de décembre 2005.
Une façon de souligner que les planches de Jouineau sont loin d'être la référence absolue que certains veulent y voir. La quantité peut nuire à la qualité et la compilation sans analyse critique peut conduire à faire des erreurs.
Amicalement
Marc

Marc ... l'observation historique et technique sont toujour le bienvenue...

Je découvre tout juste... que dire... à part que je suis impressionné par le travail, la qualité, la patience... et tout et tout.
Et tout aussi impressionné - comme à chaque fois - par la qualité des renseignements historiques fournis par nos amis.